En
assemblée générale le vendredi 11 janvier dernier dans l’enceinte du ministère
en charge de l’urbanisme, les travailleurs dudit ministère décident de rompre
le silence. Ils pensent que dans le dossier de construction du siège de
l’assemblée nationale, certains de leurs camarades qui ont exécuté des ordres, ont
été, a les en croire, abusivement arrêtés.
« Nous
ne voulons pas défendre ceux qui ont fait du faux dans le dossier. Mais nous
voulons que toute la lumière soit faite dans cette affaire, que les
responsabilités soient situées, et que les vrais mis en cause soient
interpelés », a dit Aubin Adoukonou, porte-parole du Cosynap. « En
plus de ceux qui sont déjà en prison, il y a une liste de quinze à vingt
personnes qui attendent », ajoute Modeste Toboula, secrétaire général d’un
des deux syndicats du ministère. A l’en
croire, les vrais budgétivores sont en liberté et bénéficient de l’immunité. S’adressant,
a ces camarades, il leur demande les dispositions à prendre pour non seulement
sauver l’honneur du ministère en charge de l’urbanisme, mais aussi pour défendre
ceux qui dans le temps, ont sortis de l’argent sous les ordres du patron. Des
multiples propositions faites, il a été retenu une rencontre avec la presse pour
mieux informer l’opinion publique, et un sit-in au palais des gouverneurs à
l’assemblée nationale pour demander aux députés de jouer leur partition pour
que les vrais mis en cause répondent de leur actes. A en croire les
responsables syndicaux, certains élus du peuple sont impliqués dans le blocage
des travaux de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Ils leur
demandent de les livrer à l’institution compétente pour que le peuple puisse
situer les responsabilités. « Nous allons citer les noms de ceux-là qui
ont pris des marchés et qui n’ont pas exécuté et qui se réfugient derrière l’immunité »,
ont déclaré les secrétaires syndicaux.
Par P.S.
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