« Le
journalisme scientifique comme force motrice du développement durable en
Afrique occidentale ». C’est autour de ce thème que se tient la première Conférence
des Journalistes Scientifiques de l’Afrique de l’Ouest (Cjsao). Du 26 au 28
Novembre 2012, elle regroupera une centaine de journalistes scientifiques venus
des différents pays de l’Afrique de l’Ouest, du Kénya et des communicateurs du
Canada et de l’Allemagne.
« …Sans
la science, il n’y a pas de développement », selon le ministre de la
communication Max Ahouèkè. Il s’est réjoui de la tenue d’une telle conférence
qui pour lui, permettra de renforcer les compétences des journalistes
scientifiques à travers les divers échanges qui auront lieu durant ces trois
jours de réflexion. Et il a, au nom du gouvernement béninois, reconnu le mérite
de l’ l’Association des Journalistes et Communicateurs Scientifiques du Bénin (Ajcsb).
Cette conférence est en effet une initiative l’Ajcsb en collaboration avec
d’autres associations de journalistes scientifiques et avec l’appui de
partenaires tels que l’Institut de Recherche pour le Développement (Ird) et le
réseau pour la science et le développement SciDev.Net (Science and Development
Network).
« Cette
conférence permettra de voir le rôle que le journaliste scientifique peut jouer
en matière de développement durable », a rappelé Christophe Assogba,
président de l’Ajcsb. Il a remercié le ministre pour sa sollicitude et les
autres partenaires pour leur appui. Le ministre a, quant à lui, rappelé que le
journaliste scientifique n’est pas un journaliste comme les autres. Il est un
acteur incontournable dans l’appropriation et la diffusion des travaux
scientifiques. « Nous sommes au siècle de la transparence où tout doit
être révélé », a-t-il précisé.
Pour
le représentant du SciDev Ochieng Ogodo, l’Afrique a de nombreux défis à
relever et la science a un rôle très important à jouer. Les journalistes
scientifiques doivent être le canal par lequel les travaux scientiques pourront
atteindre le public. Un rôle très important dont l’Ird connait la valeur selon
les propos de son représentant Gilles Besancon. Il a d’ailleurs promis de
mettre tous les moyens à disposition pour soutenir l’œuvre entamée avec les
journalistes scientifiques. Car l’Ird a pris conscience de l’importance de la
diffusion des connaissances.
Par Ablawa BOKO
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