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Finances publiques : Gbian et de Souza expliquent les grandes lignes du budget 2013


« Budget général de l’Etat 2013 : les grandes orientations ». C’est le thème autour duquel sont intervenus hier, dimanche 07 octobre les ministres Aliou Jonas Gbian et Marcel de-Souza. A en croire leurs propos, le budget général de l’Etat homologué après trois sessions de conseil des ministres est de 1044 milliards de Fcfa. Il est alloué 11,62% de ce budget à l’agriculture.

Conformément aux exigences de la loi des finances du Bénin, le budget général de l’Etat est homologué par le conseil des ministres avant sa transmission à l’Assemblée Nationale. Cette année, le gouvernement a visé un peu plus haut que l’année dernière. Dans une atmosphère de conjoncture générale où le taux d’inflation tourne autour de 6%, le conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat a décidé d’élevé le budget général de l’Etat à 1044 milliard de Fcfa contre 1016 milliards de Fcfa en 2012. Invité hier sur la télévision nationale, Aliou Jonas Gbian, ministre de l’économie et des finances accompagné de Marcel de-Souza, ministre du développement ont non seulement confirmé l’information mais ont avoué qu’en dehors de la hausse des prévisions par rapport à l’année dernière, que le gouvernement compte allouer 11, 62%, soit 121,31milliards de Fcfa du budget au secteur agricole.  Selon le ministre de l’économie et des finances, les prévisions pour l’année 2013 ne sont que le prolongement du plan quinquennal 2011-2016 du chef de l’Etat et il est subdivisé en quatre points. Les actions de l’Etat seront donc concentrées vers le renforcement du capital humain, le développement des infrastructures de soutien à la production comme les routes, les réseaux de télécommunications etc, le développement à la base et la modernisation de l’agriculture.  « Le budget 2013 est un budget volontariste avec une croissance portée par la culture du coton » a souligné le ministre du développement. Il s’agira selon lui, d’œuvrer en faveur de la mécanisation de l’agriculture avec par exemple, la construction de l’usine d’agencement des matériels agricoles de Ouidah, de l’agence d’aménagement hydraulique et de la banque agricole. Concernant le coton de façon spécifique, il est prévu des plans de zonages pour mieux faire les prévisions en la matière. « La reforme phare que nous avons est celle du coton. Nous avons prévu que l’année 2013 soit celle du coton » a  complété le ministre Jonas Gbian.
En dehors de l’agriculture, le ministre de l’économie et des finances donné des informations sur les autres réformes que porte le budget général de l’Etat pour le compte de l’année 2013 seront orientées vers la poursuite des reformes douanières, la généralisation de l’Identifiant fiscal unique (Ifu). Des réflexions sont en cours pour formaliser le secteur informel afin d’amener les acteurs de ce domaine à tenir une comptabilité afin de payer les impôts. Il est aussi envisagé une réduction du train de vie de l’Etat avec le contrôle du parc de véhicule, de l’énergie électrique et de l’eau des ministères, institutions et société d’Etat.
Par Aïchath ALEDJI

Encadré
Que se passera-t-il en cas de coupure ?
Pour contrôler de l’énergie électrique et de l’eau utilisée dans les ministères, les institutions et sociétés d’Etat, la tactique trouvée par le gouvernement est d’allouer à chacun un budget pour faire face à ses factures. Il ne sera donc plus question que les factures d’électricités et d’eau soient concentré au ministère des finances. L’idée en elle-même est ingénieuse seulement que se passera t-il en cas de coupure ? Il est vrai qu’il faut discipliner les dépenses de l’Etat, mais de l’autre côté, il peut arriver ou il va arriver que le budget alloué pour payer les factures s’épuise avant la délai. Dans ce scénario, ces institutions de l’Etat devront ils fonctionner sans électricité ?
Par A.A.

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