Après les dernières
pluies qui se sont abattues sur la ville de Cotonou et ses environs, les
populations de Cocotomey, dans l’arrondissement de Godomey dans la commune
d’Abomey-Calavi, vivent les affres des inondations qui commencent à déloger des
populations dans certaines zones.
Cocotomey cité
la paix. À quelques mètres de la voie inter-états Cotonou Ouidah ce mercredi 11
juillet 2012, on se rend compte du niveau avancé des eaux de ruissellement qui
stagnent de plus en plus et délogent les populations. C’est le cas de Rolande
Soglo qui habitait dans sa maison avec ses enfants mais avec le niveau de
l’eau, elle est obligée de déménager. « Pendant la saison pluvieuse, nous
déménageons ; je pars chez mes parents et je reviens par moment pour voir
le niveau de l’eau. » a-t-elle confié. Les raisons qui sous-tendent cette
option est sa pénitence chaque fois que les enfants doivent se rendre à
l’école. Cette dame, pour empêcher ses enfants de passer dans l’eau les
portent tour à tour au dos pour traverser les eaux de ruissellement. Pour elle,
l’eau a pris la place qui est la leur dans la maison. Outre ce calvaire, la
dame propriétaire est contrainte de changer le portail de sa maison très
souvent, étant donné qu’il se gâte fréquemment. Son voisin Raoufou Bachirou
Alédji, loin de laisser sa maison, y vit mais avec une collaboration forcée
avec les reptiles.. « Nous passons tous les jours dans l’eau et avant
l’eau rentait même dans mon lit. Et on ne trouvait plus où dormir »,
explique-t-il. Le pire selon lui est que l’eau reste dans les maisons
jusqu’en décembre et en période de crue, il est obligé d’abandonner la maison.
Il ne manque pas de faire référence à son voisin d’en face qui n’ayant pas
relevé le niveau de la maison a dû déménager. Dans cette zone, certaines rues
ne sont pas empruntées à cause de l’état dans lequel elles se trouvent. Dans
cet environnement, les populations essayent tant bien que mal de trouver des
solutions pour évacuer les eaux de pluies. Mais comme ce n’est pas
toujours un travail de spécialiste, le problème demeure, a témoigné une vendeuse
qui a requis l’anonymat. « Le propriétaire de la maison voisine, est un agent
d’une entreprise de Btp et chaque fois qu’il trouve l’opportunité, il envoie du
goudron et des cailloux pour remblayer la voie. Mais à chaque saison pluvieuse,
le même problème survient ».
Face à la
récurrence de l’inondation avec ses nombreuses conséquences, les populations
attendent une main secourable de la part des autorités municipales.
Par Gérald
SETONDJI (Stg)
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