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Invité à s'expliquer sur la fourniture d'intrants au titre de la campagne cotonnière en cours : Le gouvernement esquive la question



L’Un dénonce le bureau du Parlement


Une fois encore, le gouvernement a brillé par son absence au Parlement. Ceci dans le cadre de la réponse à la question d’actualité posée par les députés de l’Union fait la Nation sur la fourniture des intrants agricoles au titre de la campagne  cotonnière 2012-2013. A travers une conférence de presse, les députés de l’Un ont fustigé ce comportement et ont appelé à la vigilance des fils et filles de la nation.

Entouré pour la circonstance  d’Eric Houndété, de Lazare Sèhouéto, Antoine Kolawolé Idji, président du groupe Parlementaire Union fait la Nation a montré la volonté farouche du pouvoir de violer les lois en complicité avec le bureau de l’Assemblée Nationale. Pour preuve, il a rappelé la date à laquelle cette question a été adressée au gouvernement et les différents comportements qui ont suivis. « Vous avez suivi tout à l’heure une question qui nous paraît extrêmement  important. Il s’agit de la question d’actualité que quelques uns de mes collègues et moi  avions déposée sur le bureau du président de l’Assemblée Nationale depuis le 13 juin 2012, donc d’ici bientôt un mois et qui a trait aux problèmes concernant le coton, concernant la filière coton et concernant la gestion de l’économie nationale » Pour lui, il est important d’indiquer que conformément aux dispositions de l’article 110 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, la question d’actualité doit être répondue séance tenante par le gouvernement. « Nous arrivons aujourd’hui et qu’est-ce que nous entendons, le gouvernement fera une communication et le premier vice président de notre institution, qui représente le président accepte cela sans protester, sans broncher alors qu’il s’agit là avec une évidence criarde d’une violation de notre Règlement Intérieur parce que de toutes les façons, la question allait être appelée et le gouvernement ne pouvait prétendre faire une communication pour des questions orales. Mais pour la question d’actualité, le gouvernement doit répondre et il le sait parce qu’il a avec lui d’éminents juristes en son sein, le bureau de l’Assemblée Nationale le sait mais puisque nous savons tous qu’il se passe des choses dans ce domaine là,  que la manière dont le gouvernement s’est emparé des intrants à Allada et en mer est quelque chose qui n’est pas défendable, le gouvernement a fuit ses responsabilités depuis un mois et ne répond pas aux questions. A-t-il poursuivi. A sa suite, l’honorable Eric Houndété a peint un tableau plus clair de la situation.  Selon ses propos, Il est important de savoir qu’en dehors de la question du coton, il y a de façon récurrente une technique d’austruction  au contrôle parlementaire de l’action gouvernementale.  « Il n’est pas superflu de  vous rappeler qu’une question relative aux investissements par BOT a été posée et elle a été bloquée  sans aucune raison et une fois encore en violation de notre Règlement Intérieur. Il faut donc constater que le gouvernement s’empare des différents leviers qui peuvent faire la richesse du pays » A-t-il laissé entendre. Pour Lazare Sèhouéto, si le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche n’est pas venu au Parlement, c’est parce qu’il a peur d’être contrarié. Il a fait savoir que trois contrats de fourniture d’intrant ont été signés par le gouvernement dont notamment un avec une société de la Zone Franche Industrielle de Lomé avec qui un marché de plus de 12 Milliards de francs CFA a été signé et deux autres sociétés opérant sur le territoire national. En ce qui concerne la société Togolaise, elle devrait finir de livrer depuis le 29 juin dernier les intrants. Mais seulement 800 tonnes d’engrais ont été livrées par cette structure qui a reçue déjà 30%des fonds.
Par Omer d'ALMEIDA

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