En tournée dans les
champs de coton du septentrion, Boni Yayi ne s’est pas limité à s’assurer de la
bonne production de l’or blanc. Il s’est aussi attelé à donner un cours de
démocratie. Le Chef de l’Etat a surtout centré sa thèse sur ce que devrait être
et ce que ne devrait pas être le citoyen exemplaire.
Dans un réquisitoire
contre X, le Dr Boni Yayi, qui semble s’être sorti un peu de ses gongs au
milieu des champs cotonniers, a fustigé certaines attitudes. Des attitudes qui
l’avaient amené à qualifier cette démocratie béninoise de « démocratie
nescafé ». Comme maux qui conduisent à ce type de démocratie, le Docteur
diagnostique le rejet de l’autre, la jalousie, la méchanceté. D’autres
citoyens, selon le Chef de l’Etat s’évertuent à salir l’image du pays à
l’extérieur. « Cette pratique ne participe pas au développement »,
conclut Dr Boni Yayi.
A ces maux, il oppose
la culture des vertus et la pleine citoyenneté. « Le président de la
république seul ne fait pas l’émergence. Chaque citoyen doit jouer sa
partition », a-t-il lancé dans une colère à peine cachée.
Il finit en
reconnaissant que « la démocratie est difficile. Elle a un coût ». Pour
la réussir, le Chef de l’Etat estime, comme il le fait si souvent, qu’il faudra
qu’elle soit productrice de richesse.
Par
Joël C. T.
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