Mercredi 4
juillet 2012. 9 heures. Nous sommes au guichet de paiement de facture
d’électricité d’Agla Adjaha. Devant cette agence, il est impossible de ne pas
constater la longue file d’attente. Ce matin déjà, on compte une centaine
d’abonnés venus payer leurs factures d’électricité. Et ce jour n’est pas
particulier. Il en est ainsi au quotidien sans que les clients ne puissent s’expliquer
les réelles raisons.
Non loin de là, juste
après la place calvaire de Fidjrossè, d’autres clients vivent le même calvaire.
« Je suis venu payer la facture d’électricité mais je n’ai pas pu le
faire », lance Rigobert avec le bout de papier en main. « Ils m’ont
dit qu’ils n’ont pas de connexion », poursuit-il. Désespéré et dans la
crainte de rester dans l’obscurité, le jeune homme retourne chez lui en promettant
de revenir demain.
Dans le Zou, le calvaire
est plus significatif. Les clients de la Sbee doivent venir des autres communes
environnantes pour payer leurs factures à Abomey ou Bohicon. Certains y passent
la nuit sans même pouvoir être satisfaits le lendemain.
« Ce qui
m’énerve, c’est qu’au même moment, on vient vous couper le compteur si vous ne
payez pas les factures », déplore Cyriaque, un habitant de Fidjrossè.
Comme ces abonnés
de la Sbee, c’est un calvaire que vivent les milliers d’autres clients de la
Sbee pour renflouer les caisses de cette société. Les clients disent attendre
toujours la satisfaction des promesses du directeur général. Certains se
demandent si le partenariat de la Sbee avec une autre société étatique
fonctionne toujours. Pour le moment, cela semble bien ne pas se faire sentir.
Par Joël C. T.
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