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Protocole d’Etat au Bénin : Le ministre Bako Arifari amorce l’assainissement

C’est pour renforcer le protocole d’Etat que le Ministre Nassirou Arifari Bako a initié un atelier qui s’est déroulé vendredi dernier au sein du ministère. Il était pour entouré du Secrétaire Général adjoint, l’Ambassadeur Eusèbe Agbangla et du Directeur du Protocole d’Etat, l’Ambassadeur Saturnin Tonoukoin.

« Les mesures de Renforcement du Protocole d’Etat ». Tel était le thème principal de l’atelier qui a été organisé par le ministre des affaires étrangères. Une trentaine de responsables de protocole dans l’administration publique résidant à Cotonou ou dans les communes avoisinantes a pris part à cette rencontre qui permet de donner une allure à ce service phare. A l’ouverture, le ministre Nassirou Bako a précisé le but de son initiative et surtout la cause. « Nombre de chargés de protocole dans l’administration publique ne maîtrisent pas souvent les règles élémentaires du Protocole d’Etat or c’est à ceux-ci qu’il revient de gérer les questions de préséance lors des manifestations officielles. Une mauvaise orchestration du protocole crée des susceptibilités à l’endroit des personnalités mal logées », a-t-il fait remarquer. « Cet atelier doit permettre de corriger les nombreuses imperfections qui émaillent le protocole à des occasions de grande solennité », a-t-il poursuivi. « Le Protocole, c’est la courtoisie, c’est ménager les susceptibilités, c’est faire triompher et faire respecter la hiérarchie administrative et politique » a aussi fait savoir le ministre. Qui a droit oui ou non à l’accès à la salle d’honneur de l’Aéroport international de Cotonou ? Qui a droit oui ou non aux premières loges lors des cérémonies officielles ? Ce sont autant de sous-thèmes développés par les hauts responsables de l’administre du ministère des affaires étrangères.
De manière spécifique, les cadres de ce service se sont penchés sur les mesures à prendre pour que des erreurs protocolaires ne surviennent pas lors du prochain 1er Août qui sera célébré à Cotonou.
Il faut dire que cette initiative du ministre fait suite aux plaintes des présidents d’institutions et des députés. Ces derniers ont d’ailleurs officiellement interpellé le gouvernement sur le sujet. C’est donc une réponse qui devrait rassurer tous ceux-là.
Par Jean TOBI

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