Jusqu’à
un passé récent, les deux camps de la société civile ne parlaient pas le même
langage. Ils étaient surtout divisés par la manière d’aborder les questions d’actualité
surtout concernant la Lépi. Mais à présent, à défaut de fumer le calumet de la
paix, ils se rejoignent. Que ce soit les membres du cadre de concertation de la
société civile ou ceux de Fors-Lépi, ils s’accordent sur la nécessité de
corriger la Lépi dont ils reconnaissent les imperfections.
Ces
deux « société civile », s’accordent sur la nécessité de dépolitiser la
structure chargée de la correction de la Lépi. Ils fustigent ainsi le fait que
les députés aient créé un groupe de travail ne comportant qu’eux seuls, pour faire
les rectifications.
Le
premier camp, lors des échauffourées verbales de la période préélectorale, prenait
tout le temps position pour le gouvernement. Certains n’avaient d’ailleurs pas
hésité à la qualifier de société civile « patriote ». Tant la
véhémence avec laquelle les déclarations se faisaient dépassait si souvent
celle des acteurs politiques de la mouvance.
L’autre
camp, celui qui est appelé « la vraie société civile », à qui on
reconnaît une certaine expérience dans les activités en matière de bonne
gouvernance, s’était toujours engagée sur le chemin de la dénonciation. A
plusieurs reprises et par maintes actions, Joseph Djogbénou, Joël Ataï-Guèdègbé
et leurs collègues avaient appelé à plus de sérénité dans la conduite du
processus de la Lépi. Mais rien n’y fit.
L’autre
camp, dit « patriote », renforçait chaque fois ses déclarations, sa
position et ses actions. Entre temps, ses membres avaient été désignés à la
Cps-lépi et à la Cena 2011. Mais à présent, l’eau a coulé sous le pont… Pourvu
que ça dure.
Par
Joël C. T.
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