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Statuts Spéciaux des Personnels militaires des forces de sécurité publique : Les députés plaident pour les agents de sécurité


Réunis en séance plénière hier mardi 10 juillet 2012 au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, les députés de la sixième législature ont examiné la communication du ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes par rapport aux mesures diligentes envisagées par le gouvernement pour transmettre à l’Assemblée Nationale les projets de loi relatifs aux statuts spéciaux et particuliers  des  personnels militaires et des forces de sécurité publique.
Sous l’égide du  premier vice-président de l’Assemblée Nationale, le député  Nicaise Fagnon,  principal auteur de la question et ses collègues ont entendu le gouvernement et apporté leur contribution au règlement définitif des problèmes liés aux mauvaises conditions de travail des agents de sécurité publique. Dans son allocution, le ministre Benoît Dègla a rassuré les uns et les autres de ce que le dossier est envoyé à Cour Suprême et au Bureau International du Travail (BIT). Selon ses explications, c’est après ces différents qu’il reviendra au Parlement.  Dans son intervention, le député Candide Azanaï a estimé que pour être juste et franc, il y a une mesquinerie derrière ce dossier. Pour lui, le retard observé jusque là est du au fait qu’on attend le départ de certains à la retraite. Il n’a pas manqué de souligner qu’il faut une pression maximale du parlement pour qu’il soit étudié en procédure d’urgence. IL sera soutenu par son collègue Isidore qui a laissé entendre que si on côtoie les conditions difficiles dans lesquelles ces agents travaillent, on a envie qu’ils sortent de la nébuleuse. De son côté, l’honorable Coffi Ahannougan a déploré le fait que c’est l’Etat lui-même qui crée les conditions de corruption à ces agents. En ce qui concerne le député Gilbert Bagana, il a suggéré la mise en conformité de tous les corps avant de signifier qu’il croît le gouvernement sur parole et qu’avant le 31 décembre, ce dossier sera vidé. Quant à son collègue Kolawolé Idji, il demandé à ce que le gouvernement apporte les informations nécessaires relatives à ce dossier d’ici la prochaine session ordinaire afin de lui permettre de voter à temps cette loi.
Par Omer d’ALMEIDA  

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