Invités sur l’émission tour de
contrôle de Golf Télévision samedi dernier, des jeunes entrepreneurs se sont prononcés
sur le traitement réservé à leur dossier par le Fonds national pour la
promotion de l’emploi des jeunes.
Le soutien du gouvernement à la
promotion de l’auto-emploi par le biais du Fond national pour la promotion
de l’emploi des jeunes au profit des jeunes
porteurs de projets ne comble pas les attentes. C’est l’essentiel à retenir de
l’émission tour de contrôle qui a porté sur la question le samedi dernier. Les
jeunes qui n’ont pas vu financer leurs projets ont fustigé la légèreté avec
laquelle les dossiers étaient traités. Pour eux, ce ne sont pas forcément les
dossiers les plus sérieux et pertinents qui reçoivent de financement. Face aux
explications de la directrice du Fnpeej Sylvie do Rego sur les critères de
sélection, l’un des jeunes ne s’est pas laissé convaincre. Car il reste convaincu
de la qualité de son projet d’élevage pour lequel il a dû 150.000F.
Un autre jeune porteur de projet invité
sur le plateau a quant à lui bénéficié d’un premier décaissement de la part du
Fnpeej mais il déplore cependant le non décaissement de la seconde partie du
financement qui n’est pas venue depuis 2009. Cet état de choses n’est pas à
faciliter la mise en œuvre efficiente de son initiative.
Entre autres faits qui fâchent les
bénéficiaires en général, c’est le manque de suivi des activités. « Il est
convenu dans le contrat que la structure qui en est chargé doit descendre sur
le terrain au moins une fois par mois mais depuis trois ans, ils sont venus dans ma structure seulement trois
fois en trois ans », a déclaré un jeune. Il n’a pas manqué de souligner
qu’il a fait recours à des fonds propres après une longue attente de la
deuxième partie du financement. Mais chose curieuse selon lui, le contrat
stipule qu’en cas de non accomplissement du projet, le Fnpeej rentrera en
possession des fonds alloués aux structures bénéficiaires. Ce qui constitue une
équation difficile pour ce bénéficiaire. Pour la directrice du Fnpeej, le non
accompagnement est dû à la suspension
par le ministre de microfinance des décaissements suite au non remboursement
par les premiers bénéficiaires des crédits accordés aux tous premiers
bénéficiaires. A cet effet la liste de 602 jeunes débiteurs a été publiée dans
la presse. Sur ce point, un des jeunes persiste et signe qu’il n’y a pas des
débiteurs mais des gens qui ont été abandonnés par le Fnpeej contrairement aux
clauses contractuelles. Et pour preuves il déclare avoir appelé 100 personnes
supposées débiteurs et le constat est que parmi eux, beaucoup ont arrêté les
projets faute de suivi technique et de décaissement de la deuxième tranche du
crédit.
Par Gérald SETONDJI (Stg)
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