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Inondations dans la commune de Lalo: Des sans-abris et des champs de cultures vivrières sous l’eau


Depuis plusieurs jours, les populations de Zalli et de Tohouéta sont sous les affres des inondations. Les dernières pluies et le débordement du fleuve Couffo donnent de l’insomnie à plusieurs centaines de personnes dans la commune de Lalo. Les inondations créent actuellement des sans-abris et détruisent les champs de cultures vivrières, plongeant les populations dans le désespoir surtout à Tchito et Tohou. Tout a commencé le dimanche dernier où certaines personnes à Zalli, précisément Kadébou et Kowomè, revenant des champs, n’ont plus eu accès à leur maison déjà envahie par l’eau. Selon les témoignages, ceux qui ont tenté d’accéder à leur chambre ont failli être emportés. D’autres dans leurs courses, ont failli perdre leur vie et se sont accrochés aux arbres. Grâce aux secours de circonstance, ils ont eu la vie sauve. L’eau règne en maître dans plusieurs localités de la commune de Lalo. Plus de voies d’accès dans ces localités. Les victimes passent leur journée au bord du lac créé par les inondations et dorment parfois à la belle étoile. Une équipe municipale conduite par Célestin Comlan Dohou, maire de Lalo, à son passage a demandé aux victimes d’habiter l’école primaire publique de la localité, et dans les locaux de l’arrondissement. Le maire lance un appel au gouvernement et à toutes organisations humanitaires pour venir au secours des sinistrés.     
Les débordements des fleuves s’observent souvent pendant la petite saison qui dans la plupart des cas coïncide avec la descente des eaux des pluies du septentrion. S’il y a de tel phénomène en ce moment où la grande saison des pluies n’a pas encore dit son mot, il y a de quoi s’inquiéter. Car les eaux des fortes pluies du nord Bénin sont attendues au sud mis août début septembre. Ce qui se passe à Lalo est certainement la preuve que  l’eau des premières pluies du septentrion commence par descendre. Sachant que les changements climatiques bouleversent les calendriers des saisons des pluies, on peut sans risque de se tromper affirmer que les inondations vont s’imposer de nouveau avant la petite saison. Il urge que le gouvernement et les organisations humanitaires prennent les dispositions nécessaires. Avant l’appui du pouvoir central, les communes habituellement inondées feraient mieux de mettre en exécution les plans de contingence pour le bonheur des populations.
Par Patrice SOGLO                 

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