Plusieurs
activités ont été menées dans le cadre des festivités du dixième anniversaire
de l’Institut du millénaire pour le développement local (Mild-Ong). Présentation
de l’Ong, animations culturelles, conférence-débat sur la « gestion des
déchets électriques et électroniques au Bénin et en Afrique » et lancement
de manifeste et programmes se sont succédés dans la salle de conférence de
l’Institut Jean-Paul II samedi dernier.
De
l’exposé fait par Rogatien Biaou sur le thème, il ressort que la manipulation
sans précaution et sans protection des déchets électriques et électroniques en
fin de vie est une source potentielle de contamination des humains, surtout des
enfants en bas âge dont l’organisme est beaucoup plus fragile que celui des
adultes, aux effets néfastes et nocifs des métaux lourds. A cet égard, le
président du Mild estime que le meilleur
moyen d’inverser les tendances et la situation actuelles serait que la gestion
des déchets toxiques et dangereux se fasse dans une approche intégrée, qu’elle
ait un caractère préventif et soit axée sur les changements à apporter aux
modes de vie et aux modes de production et de consommation actuels. C’est pour
cette raison que Mild-Ong s’engage pour une gestion rationnelle des déchets
électriques et électroniques à travers un manifeste et un programme d’actions
décennal.
Par
ce manifeste, un appel est lancé aux dirigeants pour la résolution efficace de
ce problème dommageable pour la société.
Enfin,
le programme décennal développé vise à contribuer à l gestion intégrée des
déchets dangereux en vue de prévenir dans toute la mesure du possible leur
impact négatif sur la santé humaine et l’environnement.
Par Joël C. T.
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