BIENVENUE sur le blog du JOURNAL LE PROGRES

Mathurin Nago au sujet de la Lépi après la réunion des présidents d’institutions : « Les choses se passent, le dossier va connaître un heureux aboutissement »


L’actualisation de la Liste Électorale Permanente Informatisée (Lépi), le fonctionnement des institutions de la République. Les dispositions prises pour une rentrée scolaire apaisée  et la révision de la Constitution. Voilà les dossiers qui ont été débattu par les présidents des institutions  en présence du ministre  Jonas Gbian des finances au Parlement. Ainsi donc, ces différentes questions ont été passées au scanner et chacun d’entre eux à donner son avis.
Sur la Lépi, le professeur Mathurin Nago dit être conscient du rôle important que doit jouer le permanent. A cet égard, il rassure que « les choses se passent » et que « le dossier va connaître un heureux aboutissement ».
L’une des décisions issues de la rencontre tenue par les présidents des institutions Constitutionnelles de la République hier au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo est le choix de la Haute autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication pour abriter la prochaine réunion.
Par Omer d’ALMEIDA

Encadré
Propos du président Nago à l’issue des échanges à huis clos
« Je voudrais d’abord que vous reprécisiez le cadre de cette réunion. Il s’agit d’une réunion périodique que  la conférence des présidents  d’Institution organise  pour aborder un certain nombre de question.  Dans le cadre de cette réunion qui est la troisième pour cette année 2012, je dois dire que l’Assemblée Nationale est tout  à faire heureuse de l’avoir abrité compte tenu de l’importance du cadre d’échange, du contenu et de la pertinence des questions abordées à cette occasion. Alors nous avons dans le cadre d’espèce abordé au premier point les  questions majeures d’intérêt national. Au nombre de ces questions, je peux citer le problème de la Lépi parce que tout simplement la réunion se passe à l’Assemblée Nationale et vous savez que c’est l’Assemblée Nationale qui a reçue pour tâche d’aborder cette question et j’ai profité de l’occasion pour informer les autres présidents d’institution de l’évolution de ce dossier au niveau du Parlement et je les ai rassuré que telle que les choses se passent, le dossier va connaître un heureux aboutissement. Nous en discutons et d’ici quelques jours, vous aurez le point précis de l’évolution de ce dossier. Toujours dans le cadre de ces questions d’intérêt national, nous avons réfléchi par rapport à la rentrée prochaine. Comme nous sommes des présidents d’Institutions, nous nous intéressons bien sûr à la vie sociale et nous avons souhaité que cette rentrée se passe dans de bonnes conditions parce que nous sommes plus loin de cette rentrée scolaire, nous a avons souhaité vivement que le gouvernement fasse tout pour que dans le cadre d’un dialogue apaisé, tout soit mise en œuvre pour que les populations, particulièrement nos enfants ne soient pas victimes d’un retard au cours de cette rentrée. Il y aussi d’autres questions comme la révision de la Constitution, chacun a ses réflexions là-dessus, chacun aura certainement un rôle à ce niveau. Mais le problème est surtout au niveau du gouvernement et de l’Assemblée Nationale. Nous avons donc échangé pour voir ce qui doit être fait. Même si ce sont des échanges informels, c’est important que les présidents d’Institutions s’en préoccupent. En deuxième point, nous avons fait des échanges sur le fonctionnement de nos institutions parce que c’est très important. Chaque Institution a  un fonctionnement bien précis, des règles bien précises prévues par la Constitution et les lois ordinaires. Mais, il nous arrive d’échanger au cours de nos rencontres sur les difficultés que rencontrent chaque institution et sur les relations qui devraient exister et qui existent dans le fonctionnement harmonieux de l’Etat. Nous avons également échangé sur l’exécution des tâches que nous avions programmées puisqu’à l’issue de chaque réunion, des   tâches qui méritent d’être exécutées dans un délai bien déterminé et nous ne faisons toujours un plaisir de faire l’exécution de cette tâche là.  Nous programmons donc de nouvelles tâches au regard de l’exécution partielle ou totale et évidemment des contingences nouvelles qui nous apparaissent nécessaires pour lesquelles il faut prendre d’autres engagements.  Voilà essentiellement les questions dont nous avons débattu »
Propos recueillis par Omer d’Almeida

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire