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Visite de Mathurin Nago à Bruno Amoussou : Pour la paix… ou sur le chemin de 2016 ?

Dans le cadre de la décrispation de la tension sociale au Bénin, le président de l’Assemblée Nationale Mathurin Coffi Nago a entrepris une série de rencontres avec les hommes qui ont marqués l’histoire de la politique nationale.  Seulement, la fréquence de ces rencontres suscite des interrogations et porte à croire que la deuxième personnalité du pays est entrain de baliser le terrain pour les présidentiels de 2016.

Après maître Adrien Houngbédji, Nicéphore Soglo et bien d’autres figures emblématiques de la politique nationale, Mathurin Coffi Nago s’est rendu au domicile du “renard de Djakotomey” Bruno Amoussou jeudi dernier à Cotonou. Entre autres  sujets abordés, il y a notamment l’actualisation de la Liste Electorale Permanente Informatisée (Lépi) dont le rapport du groupe de travail est finalisé au Parlement. L’objectif visé par ces différentes rencontres est de permettre au président Mathurin Coffi Nago de prendre conseil auprès de ces personnalités afin de susciter la cohésion autour du fichier électoral avant l’échéance fatidique de mars 2013. Aussi pourrait-on signaler selon des indiscrétions que le président Mathurin Nago est dans le souci de gagner l’estime de ces hommes avertis de la politique nationale histoire de bien se positionner pour les élections présidentielles de 2016. A ce sujet, de sources concordantes, la deuxième personnalité du Bénin  nourrit l’ambition pour succéder à l’actuel locataire de la Marina. Et pour atteindre ce but, il sait mieux que quinconque que la route est très longue et parsemée d’embûches. Raison pour laquelle le président de l’Assemblée Nationale s’est levé tôt pour être à l’abri des surprises de dernières minutes puisqu’il a de sérieux prétendants à l’instar d’Abdoulaye Bio Tchané, Pascal Irenée Koupaki, Nassirou Bako Arifari, Léhady Soglo et bien d’autres. Voilà donc l’autre raison qui motive Mathurin Nago à aller vers les piliers du monde politique béninois ces derniers jours. C’est peut-être de bonne guerre puisque le jeu en vaut la chandelle.
Par Omer d’ALMEIDA
 
 

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