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Rencontre d’échanges entre les présidents des Institutions de la République : Azanaï n’a-t-il pas raison ?


Hier jeudi 13 septembre 2012 Mathurin Nago de l’Assemblée Nationale, Théodore Holo de la Haute Cour de Justice, Ousmane Batoko de la Cour Suprême, Nicolas Adagbè du Conseil Economique et Social, Robert Dossou de la Cour Constitutionnelle, Théophile Nata de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication et le ministre Jonas Gbian des finances représentant le gouvernement se sont retrouvés au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo comme nous vous l’annoncions dans notre précédente parution. Après analyse, des observateurs avertis de la politique nationale s’interrogent sur la pertinence de cette activité qui n’apporte rien à la tension sociopolitique actuelle du pays.
Qu’il vous souvienne que l’honorable Candide Azanaï avait tiré sur la sonnette d’alarme en qualifiant à l’époque cette rencontre de non avenue. Pour lui, cette rencontre ne répond à aucune norme Constitutionnelle ;  donc contraire à la Constitution du 11 décembre 1990. Abordant dans le même sens et compte tenu des difficultés que traversent actuellement les populations, il urge selon certains acteurs de la politique nationale que les uns et les autres cessent de dilapider les ressources du pays à travers l’organisation des rencontres du genre. Mieux, il est clair que chacune de ces institutions est consciente de la morosité actuelle et devrait donc chercher à aider autrement le peuple. Il est vrai que d’aucuns diront que ces concertations sont utiles pour la bonne marche du pays, mais le plus important de montrer les preuves tangibles de la pertinence des décisions prises. Eu égard à tout ce qui précède, il faut signaler que le député des Forces Cauris pour un Bénin Emergent, Candide Azanaï est dans le vrai en ce sens que les présidents des institutions de la République doivent  être des gardiens du temple au lieu  d’inventer des rencontres contraires à la loi fondamentale du pays.
Par Omer d’ALMEIDA

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