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Après les manifestations des agents de la police municipale lundi dernier : Le directeur menace de sévir

Les autorités de la police municipale désapprouvent le mouvement de protestation organisé par les agents de la police municipale le lundi dernier. Ils l’ont exprimé à travers une conférence de presse tenue hier dans les locaux de la mairie de Cotonou.

« Le comportement des agents de la police municipale est intolérable car ils se sont mal comportés. Les sanctions doivent tomber pour éviter la répétition de cet acte qui frise le non respect des lois de la police et des corps paramilitaires» a laissé entendre Flavien Clédjo directeur de la police municipale. Selon lui, ces agents  font partie des corps paramilitaires car ayant reçu la formation militaire à l’école de police pendant neuf mois. Pour le conférencier, le comportement de manifestation de ceux qu’il appelle les « chouchous » du maire, serait la résultante d’une manipulation orchestrée par certains individus mal intentionnés qui ont pour but de saper les efforts du maire. Pour lui les mesures sont en train d’être prises pour payer les agents. Et le retard observé serait lié au rassemblement des pièces à fournir pour la régularisation de leur situation afin de procéder au payement. Il n’a pas manqué de souligner que le processus est fin prêt et les fiches de payement seraient déjà établies à cet effet. Il leur sera judicieux d’être beaucoup plus patient afin de bénéficier de leurs dûs.  Un avis partagé par le directeur des ressources humaines qui confirme que l’autorité municipale a donné des instructions pour que le payement intégrale soit fait et ceci dans les plus brefs délais. C’est for du manquement de ces agents face aux efforts déployés par les autorités que les conférenciers annoncent des mesures draconiennes contre les meneurs de cette manœuvres incompréhensible par les autorités de la municipalité de Cotonou. Ainsi les sanctions tomberont du travail du conseil de discipline mis en place à cet effet et conduiront jusqu’à la radiation des agents.
Par Gérald SETONDJI (stg)    

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