Les populations de Cotonou étaient
habituées à les voir au marché de friperie de Missèbô, de Dantokpa et de
Gbôgbanou. Mais depuis peu ils sont présents aux abords des voies inter-Etats.
Ceux-ci sont des vendeurs à la sauvette de friperie.
Depuis quelques mois s’observe sur
les atterres de Cotonou, la présence effective et de plus en plus nombreuses
des vendeurs à la sauvette de friperie. Ainsi jeans, patanlon, chemise t-shirt
ou autre chaussure de seconde main. Tels sont les produits exhibés par les
vendeurs à la sauvette aux abords du tronçon Vèdoko- Kouhounou. Ces vendeurs
pour la plupart déguerpis n’ont trouvé autres lieu que les abords des voies
principales dont le tronçon allant du carrefour Vèdoko au Stade de l’Amitié de
Kouhounou. Principale raison avancée par les clients est la proximité de ces
produits par rapport aux clients. Un avis partagé par Eugène L. qui a laissé
entendre : « moi je n’ai pas souvent le temps pour acheter les
habits au marché c’est pour cela, je viens ici du retour de mon boulot
pour me ravitailler». Raison de plus pour ces vendeurs de se faufiler entre les
motos afin d’inciter leur cible à acheter leurs produits. Et ceci se fait parfois au grand dame de leur sécurité
étant donné qu’ils sont obligés de côtoyer les motos avant de trouver les
clients. Une chose qui visiblement n’embête par ces vendeurs. À en croire les
propos de Mamadou Fadil, ils sont conscients des éventuels risques mais ils
n’ont pas d’autres solutions. Malgré les divers déguerpissements dont ils ont
fait l’objet sur ce tronçon par les agents de police, ces hommes ne se découragent
guère. Selon eux, c’est la quête du pain quotidien qu’ils sont obligés d’être
là à tout moment. Et pour y arriver ils sont tout le temps sur le qui vive afin
de ne pas se laisser prendre par les forces de l’ordre.
Par Gérald SETONDJI (stg)
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