La
famine menace les sinistrés
Les populations de la commune de
Kérou sont sous l’eau. Cette situation est la conséquence du débordement du
fleuve Mékrou. Ce qui fait que les populations de Fiérou, de Koabagou et de
Bagoubagou sont limitées dans leur mouvement. Elles peuvent perdre leur culture
encore dans les champs. Car, en quelques jours d’inondation, les efforts de
plusieurs mois ne sont plus récupérables. Ce problème se pose déjà à Karimama. Les
sinistrés se sont vus déposséder des fruits de leurs récoltes. Déjà le maire de
cette ville tire sur la sonnette d’alarme et demande un millier de tonnes de
vivres pour redonner espoir à ses administrés victimes des inondations. L’inondation
a déduit les champs, donc, non seulement les sinistrés, il faut près de 2000
tonnes de vivres pour couvrir les charges alimentaires de la commune. Face à
cette situation, le gouvernement est invité à prendre ses responsabilités. Car
des sinistrés dans ces zones sont sans abris et sans vivres.
Cette catastrophe naturelle
qu’est l’inondation ne tardera pas à gagner le sud du Bénin. La montée des eaux
frappe le sud pendant la petite saison des pluies qui démarre timidement. Outre
la partie septentrionale, des dispositions doivent être prises pour permettre
aux populations de s’adapter en temps opportun.
Il faut rappeler que les plans de
contingence doivent être mis à contribution pour mieux gérer l’inondation. Les
élus locaux en collaboration avec le gouvernement devraient dès maintenant mettre
les garde-fous nécessaires pour limiter les dégâts.
Par M.K.
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